REGARDS CROISÉS AVANT LA LETTRE ET APRÈS LA LETTRE SUR L’ANGOISSE ENVIRONNEMENTALE DANS LE GÉNOTEXTE DE QUELQUES AUTEURS CARIBÉENS ET AFRICAINS
L’homme vit dangereusement ; car tuer le naturel ou la mère-nature
c’est en quelque sorte se suicider. C’est dans ce sillage que l’écocritique,
champ d’études plurielles, intéresse de plus en plus le monde de la
recherche en toutes les langues, et très particulièrement la littérature en
langue française. Il y a eu pour ce faire des créateurs explicites, de même
qu’il existe toujours des héritiers, continuateurs. Mais surtout, bien avant,
de lointains précurseurs en avance sur leur temps ont jalonné la voie. Le
mouvement écopoétique/écocritique actuellement est englobant, car il
milite dans l’esprit de Schmitt (2013), qui dénonce le monopole
occidental
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, pour promouvoir ce qu’un autre chercheur appellerait : « l’aire
atlantique (Europe, Afrique, Amérique et Caraïbes), suffisamment vaste
pour confronter différentes perspectives et disciplines… » (Chaudet, 2019).